Mercredi 28 mai : Retour à Antananarivo

Nous reprenons la nationale 7 vers le nord dans une ambiance bien loin de la chanson de Charles Trenet, et pour une des plus longues étapes. Sur les hauts plateaux, jusqu’à Antsirabe (ancienne ville coloniale française), nous roulerons dans le brouillard, mais nous arriverons à la capitale sous le soleil.

Les routes sont le lieu d’une intense activité. Comme déjà décrit, c’est un flux continu de personnes, à pied, à vélo, en moto, en charrette tirée par deux zébus, ou en taxi brousse. Les villages sont toujours très animés. Le long de la route se dispersent de nombreuses petites échoppes, étalages de fruits et productions locales. Tous les métiers sont représentés, casseurs de pierres, alambics pour huiles essentielles, même un forgeron à l’équipement très rudimentaire.